Toponymie
Au début du deuxième millénaire, Quédillac s’appelait Kidillac.
Evolution vers Chedilac au XIIIème siècle, puis Quédillac au XVIème.
Si l’on reconnaît dans le suffixe -ac une marque gallo-romaine, on retiendra que Quédillac puisse signifier « une pierre levée en souvenir d’un combat » ou bien « la terre de Catilius ». Une autre hypothèse se fondant sur une origine bretonne aboutit au sens : « La litière d’une cour de ferme ». Sur cette question, le débat n’est donc pas clos.
Peuplement
Certaines découvertes témoignent d’une occupation humaine ancienne : des haches préhistoriques en pierre polie, des tessons de céramique datant du IIème siècle après J.-C., témoins de la civilisation romaine.
Vers 1024
La Duchesse Harvoise et ses fils, les princes Alain et Eudon, accordent la seigneurie de Quédillac aux moines de Saint-Méen-le-Grand. D’autres legs suivent et en 1192, le Pape Célestin III confirme la possession de l’église paroissiale par les bénédictins. Une léproserie est construite, qui accueille les malades en pèlerinage au chef-lieu du canton. La commune donne son nom à une famille noble, dont plusieurs membres entrent dans le clergé : Amice, Pierre, Jeanne et Jean de Quédillac.
Instruction des enfants
Dès 1833, existait à Quédillac une école communale de garçons, tenue par un frère de la Congrégation de Ploërmel et fréquentée par quelques élèves volontaires.
En revanche, les filles devront attendre 1852 pour pouvoir bénéficier d’un enseignement qui leur sera dispensé par les Sœurs de l’Immaculée.
Les lois Ferry promulguées en 1883 troublent les consciences et engendrent rapidement la création de deux écoles privées, garçons et filles, qui vont cohabiter avec les écoles publiques durant de nombreuses années. Mais, en 1970, seul l’enseignement privé demeure. Implanté aujourd’hui rue de Saint-Brieuc, il accueille plus de 150 élèves.